Quelle finition pour votre enduit : les 5 textures qui s’offrent à vous

Touche finale d’une construction, l’enduit de façade affirme un style et souligne les lignes architecturales. Outre les qualités techniques qu’il apporte à vos murs neufs ou à rénover, c’est bien à lui qu’est principalement confié l’élégance finale de votre habitation. Mais alors quelle texture, quelle finition choisir pour être parfaitement en accord avec vos goûts, votre budget, l’esprit souhaité ? MPR façade vous aide à choisir entre 5 finitions pour faire une beauté à votre maison.

Quelle finition d’enduit ? C’est la question finale fatidique qui se pose à nos clients quand vient le moment de finaliser le lancement des travaux de façade. Quels sont les choix disponibles, mais surtout quel aspect correspond à chaque finition proposée ?

Tout d’abord le choix d’une couleur. Il est souvent simple puisqu’il renvoie aux goûts et envies de chacun. Notez qu’il est souhaitable de prendre en compte l’environnement immédiat de la construction pour s’harmoniser au paysage urbain local, mais avant tout que la couleur choisie doit respecter le règlement d’urbanisme local (PLU, règlement de lotissement ou de zone…). Ce choix peut se faire à la nuance prêt grâce au nuancier que nous vous présenterons lors de notre rencontre.

Ensuite, et peut-être même d’abord, la finition puisqu’elle a une incidence sur la tonalité finale de la couleur. En effet, un même enduit présentera une teinte plus ou moins claire selon sa rugosité. C’est-à-dire que plus la texture est fine, plus l’enduit renverra la lumière et donc semblera clair. Concrètement, un enduit s’il est taloché finement semble plus clair que le même enduit s‘il présente un grain rustique ou s’il est gratté.

Mais justement qu’entend-on par taloché, gratté, rustique et quels sont toutes options de finition d’enduit envisageables ?

De nos jours, 5 familles de finition d’enduit de façade sont fréquemment mises en œuvre. Il s’agit de :

Si elles présentent des qualités techniques un peu différentes, toutes ces finitions sont réalisées sur un enduit à la chaux traditionnel ou monocouche appliqué par les équipes de MPR façade selon les règles définies par les DTU et les indications de nos fournisseurs (ParexLanko, PRB, Véga). Ainsi chacun de ces enduits joue ses fonctions d’imperméabilisation à l’eau, à l’air, d’élasticité de surface, d’isolation phonique et thermique, de perspirance… (cf. notre article sur les qualités de la chaux). Cependant leurs caractéristiques peuvent varier d’une finition à l’autre. En voici un comparatif détaillé.

Héritage de techniques ancestrales, quelle que soit la finition, le mode opératoire d’application des enduits est identique. Du moins pour les premières grandes étapes.

C’est d’abord le mélange liquide qui est préparé avec de l’eau et d’un mélange à base chaux, sable, pigment, adjuvant mis au point par le fabricant et choisi en fonction de la température ambiante. Après un temps de malaxage spécifique à chaque mélange, il est projeté sur le mur, sous pression, via une lance et ensuite étalé au couteau par le façadier.

Pour un enduit à la chaux monocouche, qui représente le produit majoritairement mis en œuvre de nos jours, on réalise une première passe, appelée corps d’enduit, de 15 à 20 mm. Selon la planéité du support, il aura été possible de réaliser au préalable une couche de rattrapage pour combler des creux. Il est en effet important qu’un enduit soit réalisé sur un mur propre et parfaitement plat pour apporter les caractéristiques techniques attendues.

C’est essentiellement l’outil, le geste, qui produisent des différences dans les textures de finition des enduits à la chaux. Voici les méthodes pour les réaliser, les inconvénients et les qualités qui caractérisent chacune d’elles.

C’est une finition qui est réalisée en 3 temps. Après que la couche de finition ait été aplanie au couteau, la surface est traitée avec une taloche éponge gorgée d’eau afin « d’ouvrir l’enduit » et de l’aplanir un peu plus (« casser les bosses » qui sont encore présentes). Après 20 à 30 minutes (selon les conditions météorologiques : température, hygrométrie), l’enduit est à nouveau taloché avec une éponge, légèrement humide cette fois, afin de parfaitement lisser la surface de l’enduit. Grâce à ce procédé la chaux présente dans l’enduit va fortement durcir et lui apporter une haute résistance.

Le + : style classique et historique, dureté renforcée grâce à la compacité que l’enduit atteint en séchant, reprises discrètes si besoin, entretien facile, facile à peindre, coût moyen.

Le - : temps de mise en œuvre plus long, peut laisser apparaître un nuançage pour les couleurs foncées.

Le mode d’application des enduits frotassés est très similaire à celui des enduits talochés. La différence de rendu est légère. Elle résulte de l’utilisation d’une taloche en polystyrène. La souplesse du polystyrène laissant apparaître un grain plus prononcé qui, par un effet proche du gommage de peau, roule à la surface de l’enduit en laissant se dessiner la trace circulaire du geste du façadier. En somme, l’enduit frotassé correspond à un enduit taloché à la texture un peu plus rustique.

Le + : style classique et historique, dureté renforcée, reprises discrètes, peu propice aux au nuançage donc adapté aux couleurs foncées, entretien facile, coût moyen.

Le - : temps de mise en œuvre plus long.

Il existe deux différentes techniques de mise en œuvre d’une finition dite gratté utilisant deux outils différents. Pour un même résultat, il est possible d’utiliser un gratton (taloche avec une plaque plaquée métal équipée de griffes) ou une grande règle métallique d’un mètre de long. Après l’application de la couche de finition et un bref de pré-séchage, une fine couche d’enduit est retirée sans laisser de trace et en créant une texture, mate, sableuse, immaculée.

Le + : aspect très sobre adapté aux architectures contemporaines.

Le - : besoin de plus de matière lors de l’application, coût supérieur, retouches visibles en cas de choc, entretien difficile en raison de sa fragilité (peu adapté au nettoyage à l’eau haute pression).

Il s’agit d’une technique principalement mise en œuvre à la fin du XIXe et début du XXe siècle. La couche de finition était initialement projetée avec une tyrolienne. Elle est aujourd’hui appliquée avec une lance, comme la sous-couche, équipée dans ce cas d’une plus petite buse (un diamètre de 8 à 10 cm) et un débit d’air plus important. Cette finition était d’abord historiquement utilisée pour des façades d’immeuble de style néo-classique afin d’habiller les panneaux entre les ouvertures en les encadrant de bandes décoratives lisses colorées. Technique semi-artisanale, elle s’est ensuite largement diffusée en raison de sa rapidité d’exécution et donc de la réduction de coût qu’elle représentait.

Le + : application simple et rapide, le plus bas coût, masque les imperfections du support et les éventuelles fines fissures structurelles.

Le - : s’encrasse rapidement, demande donc un entretien régulier (nettoyage haute pression).

Ils sont réalisés à partir d’enduits rustiques que l’on vient écraser avec un platoir ou liane en inox. Leur texture peut varier selon la régularité de l’enduit rustique initial et le degré d’écrasement entre léger ou très appuyé..

Le + : coût bas, masque les imperfections du support et les éventuelles fines fissures structurelles.

Le - : s’encrasse rapidement, demande donc un entretien, style démodé.

À noter que d’autres types de finitions d’enduit existent mais leur réalisation reste aujourd’hui marginale comme les enduits jetés à la truelle, graissés, fouettés, à tête vue, RPE…

Vous hésitez dans le choix de la couleur de votre enduit. Vous ne savez pas quelle finition valorisera le mieux votre bâtiment. MPR façade vous apporte un avis d'expert pour harmoniser les couleurs avec le site et trouver une finition en parfaite adéquation avec le style architectural de la bâtisse. Consultez-nous pour être informés avec justesse.

Pour cela, vous pouvez prendre contact avec MPR façade par téléphone au 04 66 95 13 90 et par courriel à l'adresse mél contact@mpr-facade.fr